mercredi 26 décembre 2007

DE COEURS UNIS


Flora et Fernand étaient toujours ensemble. Ils étaient voisins. Ils ont fréquenté la même maternelle, la même école et le même lycée. Mais, surtout, ils s’aimaient. Ils avaient prévu de se marier et même leurs parents approuvaient.

Malheureusement, un jour, Fernand a eu un accident. Il a été transporté à l’hôpital rapidement mais, déclaré mort, on n’a pu rien faire. La peine était immense ; pour les parents et pour Flora. C’est ce jour-là que Flora a décidé d’être médecin : elle n’épouserait plus personne, elle sauverait des vies.

Le temps a passé et Flora a eu son doctorat. Maintenant, elle exerce dans l’hôpital où Fernand est décédé. Elle qui disait qu’elle ne se marierait jamais, elle fréquente un collègue, chirurgien, dans le même hôpital ; le coup de foudre qui fait changer les avis. Il s’appelle Ferdinand. Parfois, elle se trompe et l’appelle Fernand alors, ils en rient ensemble.

Peut-être qu’un jour, comme ils sont médecins et qu’ils ont accès aux dossiers, ils sauront que Fernand avait donné son cœur à la médecine et qu’il bat dans la poitrine de Ferdinand.

dimanche 11 novembre 2007

TROIS HOMMES SUR UN PONT

Ils sont 3 jeunes hommes. Trois jeunes hommes sur un pont. Ils regardent dans l’eau d’un fleuve, tranquille. Le premier dit :

- Elle coule vers la droite… à cause des vagues.

- C’est le vent ! dit le deuxième.

- C’est de l’eau… dit le troisième.

Et le fleuve continue son bonhomme de chemin… L’eau coule, s’écoule et se renouvelle.

Sur le pont, les trois jeunes hommes regardent, comme hypnotisés, l’eau trouble du fleuve tranquille.

Le premier y voit des voyages. La possibilité d’un ailleurs. Une porte… une île… Le deuxième y voit le temps qui passe, la vie qui s’écoule, qui finira par rencontrer la mer et s’accoupler dans le lit de s’estuaire. Le troisième y voit de l’eau. Le premier dit :

- Si on suit son courant, on continue jusqu’en Amérique, où tout est possible.

- Ce qu’il y a la-bas, tu le trouves aussi ici ; il faut juste savoir flairer le vent, dit le deuxième.

- Elle doit être froide, dit le troisième.

A ce moment un tic-tac de pas, de talons hauts, fait retourner les trois jeunes hommes. Un jeune femme passe. Elle traverse le pont et s’en va vers son destin, tranquille. Les trois jeunes hommes la suivent un moment du regard puis, s’en vont vers la rive droite. Ou gauche ! on n’a jamais su la direction du fleuve.


samedi 3 novembre 2007

BRUNO ou LE PORTABLE EST LE MOBILE


Moi, je sais bien que ce n’est pas bien ; pourtant, Bruno l’a fait. Oh ! pas intentionnellement, mais, comme on dit, c’est l’occasion qui fait le larron.

Dans le service où il occupe une place de comptable , il reçoit une publicité : « Rechargez votre portable automatiquement. » Pour la société, il n’est pas intéressé alors, il porte son numéro personnel sur la feuille, par jeu, mais est appelé par M. Stressor, le directeur, et laisse le courrier publicitaire sur son bureau.

Une stagiaire ramasse le courrier du jour, voit le courrier pré-rempli, y appose le tampon de la société et l’envoie. Quand Bruno revient à son bureau il ne pense plus à la pub et passe à autre chose.

Un mois plus tard, son forfait est activé alors qu’il n’a pas acheté de recharge. Bien sûr, il s’en étonne mais un cadeau c’est toujours bon à prendre et laisse courir.

Quelques jours se sont passés quand, à son travail, il reçoit la facture pour les téléphones de la société. Il la vérifie comme tous les mois et s’aperçoit que son numéro de téléphone est inscrit dans les forfaits automatiques.

Sans doute, parce qu’il ne savait pas comment expliquer cela, il n’a rien dit et a profité de « l’aubaine. » Puis, les mois ont passé et Bruno s’est habitué à se faire payer son forfait par la société qui l’employait.

Moi, je sais bien que ce n’est pas bien ; pourtant, Bruno l’a fait. Oh ! pas intentionnellement, mais, comme on dit, c’est l’occasion qui fait le larron.

dimanche 21 octobre 2007

INFORMATIONS SUR UN BLOG AMI

Un nouveau blog est né : RIMAGES de Eric Valloni, un ami poète.

vous pouvez le lire sur : http://rimages.blogspot.com

le titre est Poètes Rimeurs & Images


Que le courant de la Poésie te soit favorable

Victor Daeck

mardi 16 octobre 2007

DAN&DINA COUPLE MODERNE


DAN&DINA couple moderne est une histoire en strip ou bande (donc ministory) qui a paru dans le quotidien L'ALSACE et LE PAYS. Pendant quelques temps, "D&D couple moderne" a fait rire et a fait oublier leurs problèmes à pas mal de gens.
Maintenant, l'histoire a été retravaillée pour devenir un livre dont vous pouvez lire une page.
DAN&DINA couple moderne by VittorioDM et Pié.

lundi 15 octobre 2007

MINISTORY DANSLEDESERT

Salut,

On m'a demandé de donner quelques précisions sur le blog et sur moi.

Bon ! Alors, voilà. J'écris des textes depuis quelques années parce que j'aime raconter des histoires. Une fois terminé, je mets le texte dans une boîte.
Pour moi, c'est fait ; j'ai écrit, je me suis défoulé, j'ai dit un mensonge qui ne fait tort à pesonne ou, même, j'ai tué quelqu'un qui n'a "même pas mal" puisqu'il se retouvera, bien vivant dans une de mes prochaines histoires.
Tout va bien ; pendant un moment j'ai été maître des événements. Le reste n'a pas d'importance.

Seulement, voilà ! Mes amis insistent pour que je les publie.
Je ne crois pas être un écrivain, donc je le fais sur un blog.
Et pourquoi mes histoires sont courtes ? Parce que je ne veux embêter personne et de toutes façons, ils sont rares ceux qui vont me lire ; d'où : dansledesert et ministory.

Et puis, comme je n'aime pas travailler (ça me fatigue) une histoire courte de temps en temps, c'est bien et pas chiant. Ni pour moi, ni pour le lecteur. C'est pourquoi, je vais m'arrêter là !

Ah ! juste encore une chose. Victor Daeck est cool, aime le soleil du Gard, la rivière le Gardon, la Baume et le Grand Travers, la plage, la camargue, la musique, et la mer hors saison.

samedi 6 octobre 2007

L'AFFAIRE 6 TASSES

Une cousine avait ‘la maladie’ de substituer un verre, une tasse ou une petite cuillère lors de ses visites. Ce n’était pas pour voler ou faire du mal mais plutôt par amusement.

Or, un jour, elle rend visite à ma grand-mère et, avant de partir, elle met une tasse dans son sac à main. Mais ma grand-mère était de la vieille école. Elle la voit, ne dit rien et continue la discussion comme si de rien n’était. Elle fait même la vaisselle pendant que la cousine mange une se ses délicieuses tartes à la mirabelle.

La visite se termine et la cousine prend congé. Ma grand-mère lui tend un paquet et lui dit, sur le pas de la porte :

- Tiens, prends ce service. Il n’a que cinq tasses et ne présenterait pas bien dans la vitrine. Prends-le, ça me fait plaisir ; il est à toi.

Ma cousine comprend, le prend, et jamais plus elle ne s’est amusée à substituer quoi que ce soit dans la famille.

dimanche 30 septembre 2007

BON ! BEN, DANS LE BAIN


Je disais toujours : « J’attends ma retraite pour me couler des jours heureux ! »

Voilà ! je suis en retraite. Mais avec le revenu qui baisse, le coût de la vie qui monte, j’ai plutôt peur de, tout simplement, couler.

Là, ça va ; je garde la tête hors de l’eau. Le problème est que je ne sais pas nager : trop de charges, de modifications dans le mauvais sens. Chaque fois qu’un nouveau ministre est nommé, il nous met un impôt nouveau. Tout augmente, tout, sauf « le » revenu qui, lui, ne suit pas.

J’ai bien essayé de crier au secours mais dans notre nouvelle société où l’égoïsme est de mise, les gens passent et repassent tels des rapaces ; personne pour me donner un coup de main.

Alors, j’ai eu une idée. Je me suis dit : « Si je le crie en anglais, je toucherai plus de monde ! » et j’ai dit : « Help ! Help ! »

Effectivement une personne s’est arrêtée. Un monsieur a pris le temps d’écouter mon s.o.s. ; une bonne âme existe encore ! et ce monsieur m’a dit :

- Au lieu d’appendre l’anglais, t’aurais mieux fait d’apprendre à nager !

jeudi 27 septembre 2007

MON HEROS EST PASSE TROP VITE

Mon héros est passé trop vite.

Il m'avait fait croire qu'il était immortel et il n'est plus.
Il n'avait pas d'amis ; il n'avait rien à donner.
Il était un rêveur ; il disait que, rien qu'en fermant les yeux, on pouvait voler.
Il nous avait fait croire que pour changer le monde, il suffit qu'une seule personne essaye de le faire.
Il disait qu'il suffit de penser à quelque chose pour que celle-ci devienne réalisable...

Mon héros est éternel.

Si j'ai dit le contraire, c'était par ignorance car, si l'homme n'est plus, ses enfants, les mots, se sont nourris de lui et sont devenus forts.
Ils vont dans les rues, interpellent chaque individu, changent leur coeur et les rendent meilleurs.
Et voilà que, tous, ils se reconnaissent en lui, comme les amis qu'ils sont vraiment devenus.

Mon héros s'appelle : " Le Poète. "