Mon héros est passé trop vite.
Il m'avait fait croire qu'il était immortel et il n'est plus.
Il n'avait pas d'amis ; il n'avait rien à donner.
Il était un rêveur ; il disait que, rien qu'en fermant les yeux, on pouvait voler.
Il nous avait fait croire que pour changer le monde, il suffit qu'une seule personne essaye de le faire.
Il disait qu'il suffit de penser à quelque chose pour que celle-ci devienne réalisable...
Mon héros est éternel.
Si j'ai dit le contraire, c'était par ignorance car, si l'homme n'est plus, ses enfants, les mots, se sont nourris de lui et sont devenus forts.
Ils vont dans les rues, interpellent chaque individu, changent leur coeur et les rendent meilleurs.
Et voilà que, tous, ils se reconnaissent en lui, comme les amis qu'ils sont vraiment devenus.
Mon héros s'appelle : " Le Poète. "
jeudi 27 septembre 2007
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