dimanche 30 septembre 2007

BON ! BEN, DANS LE BAIN


Je disais toujours : « J’attends ma retraite pour me couler des jours heureux ! »

Voilà ! je suis en retraite. Mais avec le revenu qui baisse, le coût de la vie qui monte, j’ai plutôt peur de, tout simplement, couler.

Là, ça va ; je garde la tête hors de l’eau. Le problème est que je ne sais pas nager : trop de charges, de modifications dans le mauvais sens. Chaque fois qu’un nouveau ministre est nommé, il nous met un impôt nouveau. Tout augmente, tout, sauf « le » revenu qui, lui, ne suit pas.

J’ai bien essayé de crier au secours mais dans notre nouvelle société où l’égoïsme est de mise, les gens passent et repassent tels des rapaces ; personne pour me donner un coup de main.

Alors, j’ai eu une idée. Je me suis dit : « Si je le crie en anglais, je toucherai plus de monde ! » et j’ai dit : « Help ! Help ! »

Effectivement une personne s’est arrêtée. Un monsieur a pris le temps d’écouter mon s.o.s. ; une bonne âme existe encore ! et ce monsieur m’a dit :

- Au lieu d’appendre l’anglais, t’aurais mieux fait d’apprendre à nager !

jeudi 27 septembre 2007

MON HEROS EST PASSE TROP VITE

Mon héros est passé trop vite.

Il m'avait fait croire qu'il était immortel et il n'est plus.
Il n'avait pas d'amis ; il n'avait rien à donner.
Il était un rêveur ; il disait que, rien qu'en fermant les yeux, on pouvait voler.
Il nous avait fait croire que pour changer le monde, il suffit qu'une seule personne essaye de le faire.
Il disait qu'il suffit de penser à quelque chose pour que celle-ci devienne réalisable...

Mon héros est éternel.

Si j'ai dit le contraire, c'était par ignorance car, si l'homme n'est plus, ses enfants, les mots, se sont nourris de lui et sont devenus forts.
Ils vont dans les rues, interpellent chaque individu, changent leur coeur et les rendent meilleurs.
Et voilà que, tous, ils se reconnaissent en lui, comme les amis qu'ils sont vraiment devenus.

Mon héros s'appelle : " Le Poète. "